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coming ouSt

31 août 2009

REDIRIGEZ-VOUS !

Ce blog fait peau neuve ici :

http://advisionjulie.canalblog.com

Il se nomme : L'Adivision Julie. En toute modestie.
Je vous embrasse...

insolite_218 Julie

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19 juin 2009

BON, PUISQU'IL FAUT VOUS LE DIRE...

mire

Nouveau blog,

nouvelle adresse,

nouvelles rubriques,

nouvelle fille !

20 avril 2009

IN MEMORIAM CE BLOG ?

Comme vous le constatez, je n'écris plus.
Julie n'a plus la moelle.
Les temps de médiocrité succèdent aux temps de médiocrité, et,
dans la sphère socio-politique comme dans ma vie privée,
le vide des idées et des personnes prend le dessus sur toute rigolade bienvenue.

Non que je déprime, rassurez-vous,
mais j'ai besoin de quelques mois pour respirer.
Disparaître un peu,
comme après un baiser violent
qui plaque le corps au mur.


av_matm20


A bientôt. Peut-être.
Allez, Coming OuSt ne vous manquera pas.
Rien n'est essentiel.
Et ma parole pourra renaître un jour d'une autre et bien jolie violence.

Je vous embrasse tous.

insolite_218 Julie

Google, au boulot : blog en pause - Coming ouSt - de la médiocrité




30 mars 2009

IN MEMORIAM MARIE-CLAUDE LORNE

Le monde universitaire méprisé par le pouvoir politique a ses martyrs. Lisez cet article de Rue 89 qui expose un fait divers peu commun qui eut lieu fin 2008 : le suicide d'une agrégée de philosophie qui devait être promue Maître de Conférence. Illustration des pressions qui s'exercent sur le monde libre de la recherche et de l'intelligence. Signe d'une époque pitoyable où le véritable talent, la réflexion et la réussite intellectuelle sont niés, signe d'une époque où la médiocrité médiatique et le populisme triomphent.

Cette femme brillante et méprisée, Ophélie du sarkozysme le plus abject, se nommait MARIE-CLAUDE LORNE.
In mémoriam.

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Lire ici :


http://www.rue89.com/2008/11/19/une-agregee-de-philo-se-suicide-un-vieux-mal-universitaire-francais

et ici :

http://promphilo.blogspot.com/2008/10/disparition-dune-jeune-philosophe.html

insolite_218 Julie


Google, au boulot : Education - Statut des maître de conférence  - Recherche universitaire - Marie-Claude Lorne - sarkozysme abject

22 mars 2009

JULIE ET SA PETITE ROBE NOIRE

La rubrique "Questions de vie et de merde" se poursuit ici, et j'ai une furieuse envie de m'adresser aux filles. Rien qu'aux filles. La question du jour étant :

Pourquoi dès qu'il fait beau, les filles ont envie de changer de look,
de se laisser aller à l'appétence de la futilité ?


Oui, car, tiens, moi qui vous parle là, je me demande si je n' vais pas offrir le fruit de mon bouclier fiscal à mes boutiques de fringue préférées et laisser des chèques inconséquents chez mon adorable coiffeur. J'hésite entre transformation radicale et petites touches subtiles d'élégance, sachant que le rien coûte parfois davantage que le tout (ça, c'est pour les garçons qui me lisent). Bref, j'ai des envies furieuses. Par exemple, ma tendance naturelle serait de ressembler à ça :

1

Mais j'hésite. Puis-je être à la hauteur? Je sens que, si je n'arrive pas à maîtriser le côté femme fatale,
je peux aussi avoir envie de ça :


2

Oh ça va, vous. D'abord mes jambes sont très jolies. Je vous l'assure.
Et puis je peux corriger cet air un peu hautain. Je sais faire.

Bon, quand je me regarde dans la glace, quand je doute, quand ma conscience est
pleine de cet état d'inconsistance existentielle, je me dis que je dois sans doute me contenter de ça :


3

Et c'est sans doute la force du doute et la modestie des aventures qui font que les rêves de fille, au moment du printemps,
se transforment en gentil bricolage vestimentaire (une petite robe en solde de chez Cyrillus, et basta).
Bref le printemps c'est comme le sarkozysme : on croit qu'on va arriver à cacher
les limites de son incompétence,
mais ces limites vous tombent dessus pour vous humilier !

Elle est vraiment vilaine cette petite robe noire ?

insolite_218 Julie

Google, au boulot : la question du look au moment du printemps - Cyrillus - rêves de filles

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20 mars 2009

FRANÇOIS FILLON DEVRAIT CHANGER DE PREMIER MINISTRE

Hier soir, le président de la République François Fillon a été interviewé par TF1 pour expliquer sa politique après les grandes manifestations de la journée. Ses interventions sont rares et on l'a écouté. La mobilisation fut en effet très forte, ce 19 mars, et les banderoles brocardaient les impasses du gouvernement en matière économique. On a vu, partout, des slogans attaquant violemment le premier ministre Nicolas Sarkozy. Celui-ci, depuis deux ans, s'est beaucoup agité pour rendre crédible la feuille de route que le président Fillon lui avait concocté, mais en vain. La rue, cette méchante rue française qui a la belle habitude de crier haro sur le baudet, voulait la peau de Sarkozy, c'était une évidence. Alors, il faudra, bien sûr, que le président Fillon songe à se séparer de son premier ministre car il a fait son temps et il n'est plus respecté. Heureusement, le chef de l'état, François Fillon possède une assise populaire qui s'est peu effrité et une autorité, certes modeste mais honnête, sur le pays.

insolite_218 Julie

Google, au boulot : Présidence de la République - Fillon - Sarkozy - Manifestations du 19 mars 2009 - Premier ministre

16 mars 2009

LA PAVANE POUR UN INFANT DEFONCÉ

Verbe haché, coup d'épaule, bredouillement d'enfant ricaneur, nullité de la rhétorique, coup d'œil protecteur à la basse cour, vulgarité de l'attaque, gestuelle de clown, propos de comptoir qui cherche l'approbation des niais et des flatteurs, improvisation catastrophique, allure de paysan mal dégrossi, narcissisme imbécile.

VOUS VOYEZ TOUT DE SUITE DE QUI JE VEUX PARLER !

Voici une nouvelle vidéo qui illustre la descente aux enfers d'un homme limité.
Une sorte de pavane pour un infant défoncé.

Voir ce que le chef de l'étna (surnom non affectueux de l'incapable qui gouverne la France : on l'a cru éruptif, il est simplement porteur d'une lave méprisante et sotte) est capable de dire en public. C'est grotesque, affligeant et clownesque. Et c'est ici :

http://www.dailymotion.com/video/k7mr9cAaEMde52Z0Q0

insolite_218 Julie

Google, au boulot : Présidence de la République - Intervention publique - Sarkozy - Vidéo - défoncé

14 mars 2009

LE SCANDALE FRANCAIS DES SUICIDES EN PRISON

Un jeune détenu de 17 ans se tue (Maison d'arrêt de Moulins, Allier). Depuis deux ans, l'incroyable recrudescence des suicides en prison alerte les pouvoirs publics et les médias. Mais la Chancellerie (et sa baudruche imbécile, Rachida Dati) ne s'en préoccupe guère. La presse révèle, à propos de ce drame, un chiffre effrayant : ces 15 derniers jours, on compte pas moins de 13 suicides dans les prisons françaises ! Le taux le plus élevé d'Europe (sur un an, année 2008). Dati a beau se targuer d'être du côté des victimes, Dati, aveugle, inconséquente, ferme les yeux sur ce fléau : on poursuit une réforme déshumanisante et basta.

Se rend-t-on compte que les détenus sont aussi des citoyens que la République se doit de protéger? Ce gosse de 17 ans (ô combien est fragile un gamin déstructuré et délinquant !), quel que soit son parcours de vie, quel que soit son délit, doit-il succomber à la sanction que la justice a eu raison de lui infliger? Doit-il pour échapper à l'angoisse se tuer lamentablement?

Je sais, vous allez prendre ce billet comme un cri de révolte de plus. Mais j'ai lu, sur le site de 20 minutes, une info qui redouble ma colère. L'administration souhaite "ne pas communiquer au sujet des suicides. En raison du nombre de suicides commis depuis le début de l'année, l'administration pénitentiaire ne donne plus de détails sur ces cas". Voilà, tout est dit. Ces hommes sont des CAS. On les traite comme des dossiers. Ces êtres humains se tuent? Qu'importe! En dérapant, en se mettant en marge de la société, en étant des criminels, en se livrant à l'univers dégradant de la sanction (et dès qu'il y a humiliation et terreur, il n'y a plus justice !), ils n'ont plus que la seule solution de cesser leur vie.

Un gâchis français. Voltaire écrivait ceci, à propos de la Torture du XVIIIe siècle : "Les nations étrangèrent jugent de la France par les spectacles, par les romans, par les jolis vers, par les filles de l'Opéra, qui ont les moeurs les plus douces, par nos danseurs de l'Opéra, qui ont de la grâce, par Mlle Clairon, qui déclame des vers à ravir. Elles ne savent pas qu'il n'y a fond de nation plus féroce que la française".

insolite_218 Julie

Google, au boulot : France - Justice - Chancellerie - Prison - suicide - Maison d'arrêt de Moulins - Dati - Voltaire - 20 minutes


5 mars 2009

LE CV BIDON DE SARKOZY

Julie vous propose de lire in extenso un article de la Fondation Copernic qui révèle les mensonges du président sur son cursus universitaire. Le CV présent sur le site de la Présidence de la République aurait été légèrement arrangé. Un mensonge révélé par l'enquête d'  Alain Garrigou, Professeur de science politique à l’université de Paris X Nanterre. Voici donc ce que ce dernier écrit:

Sarkozy et l’Université – la revanche personnelle d’un cancre

L’histoire universitaire et le rapport malheureux de Nicolas Sarkozy à celle-ci permettent de comprendre la politique de mépris qu’avec constance ses affidés développent à l’endroit de la recherche et des chercheurs, de l’université et des universitaires. Preuves à l’appui.

Les propos de Nicolas Sarkozy sur l’université et la recherche trahissent une implication personnelle qui n’obéit pas seulement à la centralisation présidentielle du pouvoir. Il ne suffit pas de mettre en cause les conseillers et la plume du discours du 22 janvier 2009 sur « une stratégie nationale de recherche et d’innovation » alors que des passages improvisés de cette allocution prennent un ton acrimonieux et que bien d’autres interventions confirment un solide ressentiment. Pendant sa campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy s’en prenait par exemple à celui qui avait mis la princesse de Clèves au programme du concours d’administration centrale : « Un sadique ou un imbécile, choisissez, avait mis dans le programme d’interroger les concurrents sur la princesse de Clèves. Imaginez un peu le spectacle » (23 février 2007 à Lyon). Depuis, les propos méprisants se sont multipliés contre les scientifiques ou des sciences. En février 2008, la mise en place d’une commission présidée par le professeur Guesnerie, visait à donner une caution académique aux reproches adressés à un enseignement qui négligerait l’entreprise, accorderait trop de place à la macroéconomie et à la sociologie et préparerait, on le devine, à des pensées politiquement subversives. Toutefois, la commission Guesnerie conclut à une excellente qualité d’ensemble des manuels. Les attaques contre la section économique et sociale ont néanmoins continué en prenant parfois le ton du persiflage au nom d’une compétence peu évidente. Ainsi, le 27 janvier 2009, Nicolas Sarkozy ressassait-il son hostilité devant un nouveau public : « Il y a une filière économique pour vos enfants. C’est une blague. Mettez vos enfants dans la filière ES, ils ne pourront pas se permettre de se présenter dans les meilleures écoles économiques ».

Titres de compétence ? Les sociologues savent bien que les jugements en disent souvent plus sur leurs auteurs que sur les choses dont ils parlent. Or les études de Nicolas Sarkozy n’ont pas été si brillantes ni spécialisées qu’elles l’autorisent à juger de haut les questions d’orientation scolaire et de pédagogie. Par contre, elles ont été assez médiocres pour nourrir son ressentiment personnel qui, en affinité avec l’humeur anti-intellectuelle des milieux qui le soutiennent, explique largement la « petite guerre » faite aujourd’hui aux scientifiques et universitaires.

Avant l’élection présidentielle de 2007, les sites officiels (ministère de l’Intérieur, Conseil Général des Hauts de Seine), partisan (UMP) ou professionnel (Cabinet d’avocats Arnaud Claude – Nicolas Sarkozy) indiquaient que Nicolas Sarkozy avait une maîtrise de droit privé, un certificat d’aptitude à la profession d’avocat, un DEA de sciences politiques et fait des études à l’Institut d’Etudes politiques de Paris. Quelques uns étaient plus précis comme le Ministère de l’Intérieur et de l’Aménagement du Territoire indiquant un « DEA de sciences politiques avec mention (mémoire sur le référendum du 27 avril 1969 » ainsi que celui du Conseil Général des Hauts de Seine qui assurait que « Nicolas Sarkozy décroche un DEA de sciences politiques avec mention, lors de la soutenance d’un mémoire sur le référendum du 27 avril 1969 ».

La mention des Etudes à l’IEP de Paris est problématique puisque Nicolas Sarkozy n’y a pas poursuivi ses études jusqu’au bout comme il est aisé de le vérifier dans l’annuaire des anciens élèves. Or, selon les usages, le titre d’ancien élève ne vaut que pour les diplômés. Il fut donc abandonné. Toutefois, le site de l’Elysée porte toujours cette indication lapidaire : Institut d’Etudes Politiques de Paris (1979-1981). Quant à l’expression « avec mention » accolée à un diplôme, elle indique cette propension à « gonfler » son CV caractéristique des candidatures aux emplois d’aujourd’hui. Si les universitaires savent que tous les diplômés ont au moins la mention « passable », tous les Français ne le savent peut-être pas. L’ensemble des CV est flou à d’autres égards puisqu’on ignore où les diplômes ont été obtenus. Seul le site professionnel du cabinet d’avocats des Hauts de Seine indiquait que Nicolas Sarkozy « est diplômé de droit privé et d’un DEA de sciences politiques de l’Université de Paris X Nanterre ».

C’est en effet là que Nicolas Sarkozy a fait ses études. Faute d’annuaire d’anciens élèves, il était plus difficile de vérifier ce curriculum vitae. Le certificat d’aptitude à la profession d’avocat a bien été obtenu en 1980 avec la note de 10/20 (cf. doc. 1 en annexe). Il y a par contre un problème pour le DEA. Sauf la même défaillance de mémoire des professeurs exerçant en 1979 dans le DEA de sciences politiques de Paris X Nanterre, Nicolas Sarkozy n’a pas obtenu son diplôme. Une petite enquête se heurte à la page noire du réseau intranet de l’université. L’auteur de ces lignes a alors adressé une demande écrite à la présidence de l’université qui a confirmé que le service de scolarité disposait bien d’un document certifiant l’obtention du DEA. Il restait à vérifier avec la pièce qui fait foi en la matière, à savoir le procès verbal de délibération, document autographe au format A3, difficile à contrefaire. Le candidat apparaît bien dans le procès verbal de la première session : il est « ajourné » car absent de l’épreuve écrite terminale et n’ayant pas rendu son mémoire (cf. doc. 2). Il restait à consulter le procès verbal de la deuxième session. Or, le procès verbal a disparu des archives de l’université. Il est même le seul procès verbal manquant de toute l’existence du DEA.

Un conclusion est certaine : les universités protègent mal leurs archives. Si l’auteur de ces lignes a pu y pénétrer pour enquête, on peut supposer que d’autres puissent le faire aussi, légalement ou non, pour des raisons illicites. Voila en tout cas un bon motif de réforme de l’université : garantir l’authenticité des diplômes.

Alain Garrigou Professeur de science politique à l’université de Paris X Nanterre

... transmis par...

insolite_218 Julie

Google, au boulot : Présidence de la république - Sarkozy - Université - CV - diplômes - mensonge - Garrigou - Fondation Copernic

23 février 2009

LA GOUDOU AU GRAND COEUR

David (mon lecteur le plus fidèle) serait capable de se mettre en grève tout seul, de s'allonger au milieu des voitures place de la Concorde, pire, de voter Martine Aubry aux prochaines élections, si je ne cède pas à ses injonctions féroces. Il veut que sa servante au grand coeur, Julie soi-même, lui offre sa rubrique préférée : le thermomètre. Or, comme je suis une vraie servante au grand coeur, je cède ce matin. Voilà, vous avez gagné David. Etes-vous heureux de recevoir de mes mains cet objet oblong et froid, plein de mercure (je travaille à l'ancienne) qui va fourager votre chaude... conscience? Trêve de cochonnerie, voici donc le panorama de mes grognes et de mes délices, à travers 4 noms, voici

Le Thermomètre GOOD - OUST n°66

ou comment à vaincre sans périnée on triomphe sans gloire

GOOD :

CHRISTIANE TAUBIRA (Parti Radical) est souvent interviewée, en ces périodes de fièvre ultra-marine, et, à chaque fois, je la trouve offensive et constructive. Je voulais signaler que son discours a le mérite de poser un diagnostic sans faille et de situer la responsabilité des maux là où elle se trouve : dans le camp des "forces de l'importation", dans celui de ces hommes politiques de la métropole "qui ne comprennent pas" les DOM. Dans la longue interview (elle est longue et elle est bonne) qu'elle donne à France info, je l'ai trouvé lumineuse, habitée par la force de ses convictions républicaines, anti-communautaristes, bref intelligente. Faire l'effort d'écouter ce document est une obligation pour ceux qui veulent comprendre les grèves de l'Outre-Mer. C'est ici :

http://www.rue89.com/2009/02/20/taubira-pour-sarkozy-loutre-mer-cest-terra-incognita

LE GRAND BARNUM (blog astucieux et bien écrit) nous propose d'entrer dans le concept d'obscénité, comme on entre par une porte dérobée dans un temple aux nerveuses arabesques - qu'est-ce qu'il me prend, moi? -) avec humour, délicatesse, finesse. L'obscénité politique, évidemment. Il y a tant à dire ces derniers temps! Lire avec attention ce drôle de billet drôle. L'image finale du périnée présidentiel exercé en conseil des ministres restera en moi très longtemps. Merci le Barnum Grand!

Lire ici : http://www.le-grand-barnum.fr/obscenite-dans-la-france-sarkozyste/

OUST :

SEAN DELONAS (caricaturiste américain du New-York Post) a-t-il volontairement créer le scandale en insinuant que le président Obama pouvait être comparé à un singe?  On ne saurait le dire. Mais ce qu'il faut dire, c'est que ce racisme extrême fait froid dans le dos. Si vous avez vu ce dessin, il est incontestable qu'il ne s'agit pas d'une allusion directe (Obama n'est pas dessiné sous les traits d'un primate). Mais l'implicite est souvent plus écœurant, plus nauséabond. On essaie de provoquer le rire gras et glaireux des méchants. Grand seigneur, Obama aurait répliqué, en privé: je ne lis pas le New-York Post. Imaginez la même situation en France avec un Sarkozy qui aime la bataille judiciaire et l'insulte incontrôlée en public !

RAMA YADE (secrétaire d'état de la République) a eu des déclarations surprenantes la semaine dernière. Constatant sa mise à l'écart de la Cour de sa Majesté,  elle a eu ces phrases d'une naïveté sotte, digne d'une cour de récréation. Evocant le lien distendu avec le chef de l'état, elle dit au journaliste qui l'interroge: "il y a des péripéties dans la vie politique. Mais est-ce que ça veut dire qu'on ne s'aime pas? Si ! Vous avez sans doute un mari avec qui vous vous disputez de temps en temps, des enfants avec qui, de temps en temps, vous avez des bisbilles. Après, votre relation, elle est éprouvée, mais elle est renforcée", et plus loin : "Il y a tellement de preuves d'amour qu'on peut trouver et imaginer, et j'y travaille, je vous rassure.". Bref Rama Yade compare Sarkozy à un mari qui a besoin d'être reconquis. Quelle naiserie! Quelle image de la femme! Quelle image de la politique! Quelle image du pouvoir! Mais aussi (puisque le sarkozysme nous invite sans cesse au rapprochement entre show-bizz et décisions d'état) une "erreur de casting" de plus! Affligeant.

Portez-vous bien. Votre

insolite_218 Julie

Google, au boulot : Le Grand Barnum - Taubira - Parti Radical - Yade - Sarkozysme et casting - Obama - Delonas - New-York Post - France Info - périnée - preuves d'amour

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